24 mars 2022
Pour l’avocat Tewfik Bouzenoune, qui a déjà eu à traiter ce type d’affaire, « la complexité réside dans le fait que le droit français ne reconnaît comme fondement, pour permettre à un étranger de rester en France, que des preuves de travail ou des compétences, en délivrant un « passeport talent » : l’artiste doit alors prouver que son art participe au rayonnement de la France et doit être validé par le milieu culturel ». Il ajoute que « certains critères, comme un montant minimum de revenus, ou des diplômes français, sont absurdes, notamment pour les jeunes artistes ». Le cas d’Abdul-Hadi Yasuev lui semble cependant défendable, en raison de la nécessaire présence de l’artiste à ses performances « car le droit moral se confond alors avec le droit d’auteur », même si, dit-il, « on peut décider de ne l’accueillir que pour le temps de ses performances ».
22 septembre 2025
6 juin 2025